Le journal "Sud Ouest" nous apprend que Dupuis renonce à participer aux éditions 2012 et 2013 de la manifestation angoumoisine en évoquant un repositionnement de sa politique évènementielle.
Selon Olivier Perrard, directeur général de Dupuis, c’est une décision "stratégique réfléchie" dans un contexte économique tendu : "Nous ne faisons pas partie des éditions fondatrices d’Angoulême. Notre production n’a jamais été ressentie comme un must à Angoulême. Le festival, dans ses gènes, dans sa sélection ou ses prix, est éloigné de notre ligne éditoriale qui reste très grand public. On comprend la nécessité pour le FIBD de tenir sa propre ligne éditoriale. Mais le problème, c’est que l’on se sent trop en décalage par rapport au festival. Et puis, venir à Angoulême coûte cher, en temps comme en argent" a-t-il déclaré au quotidien Sud-Ouest.