Précédemment dans Saint Seiya - Dark Wing

Que s'est-il passé la nuit où Yoruhime est devenue la réincarnation de Pandore ?

Le choc est brutal entre les jumeaux Tokitô, chacun restant loyal aux camps opposés des Enfers et du Sanctuaire: le rugissement du Spectre de la Wyverne déchire l'atmosphère tandis que le poing du Chevalier d'Or des Gémeaux fait des ravages dans la galaxie !

Au terme de la bataille, une vérité choquante les attend !  C'est alors qu'une flèche noire s'enfonce dans le cœur de Cattleya.

Qui est la véritable éminence grise qui s'acharne à déclencher une version pervertie de la guerre sainte afin de dominer tous les mondes ?

L’histoire de ce #4 en quelques lignes…

Chapitres 18 à 23

Le duel entre le chevalier d’Or du Capricorne et Shôichirô de la Wiverne a débuté.  Ivre de vengeance, Kuzuruû, détenteur d’Excalibur a vendu son âme à un Dieu maléfique.  

Une fois Lady Pandore de retour à Elysion, elle fait son rapport à la nouvelle incarnation d’Hadès qui décide alors d’envoyer ses spectres à l’assaut du faux dieu Demiurgos.  Mais est-ce bien lui l’instigateur de cette nouvelle guerre Sainte ?  Et si un autre Dieu, tapi dans des ténèbres encore plus profondes que celles les enfers, était celui qui avait tout déclenché ?!?

Ce qu’on en a pensé…

Voilà ce qu’on attendait !  voilà de l’épique, du grandiose !  Quel combat emprunt d’adrénaline que nous délivre ici les auteurs !  La noirceur de l’âme corrompue d’un Gold Saint face à un Wyvern aussi charismatique que l’original créé par Masami Kurumada !

Mieux encore : Kenji Saito a parfaitement infusé le Lore originel pour en extraire un tout nouveau substrat, rebattant totalement les cartes.  Pour preuve cette explication de Pandore quand l’armure d’Or se détache d’elle-même de Kuzuruû :

« C’est parce qu’elles sont portées par des guerriers dont le cosmos est noble et doté d’une foi inébranlable que les armures d’or sont une menace pour nous. Même si cette foi s’accompagne d’une ambition diabolique, l’armure répondra à la passion d’un guerrier dont le sentiment est fort. Mais un homme qui s’appuie sur un pouvoir maléfique s’abaisse à employer des méthodes lâches et qui, dans la défaite, tente de s’appuyer sur le pouvoir d’un autre. Aucun dieu ne le qualifierait de guerrier ! Quoi d’étonnant à ce que l’armure d’or t’abandonne ? »

L’avènement du faux-dieu entraine une nouvelle garde rapprochée ; ainsi, après les « Saints » (chevaliers) et leurs différentes déclinaisons (Or, Asgard,…), après les « Généraux » puis les « Spectres » et les « Juges », voici qu’apparaissent les « Clowns ».  De prime abord, on se dit “What the f**k” en découvrant cette nouvelle dénomination, mais les auteurs ayant déjà réussi à totalement dépoussiérer le Lore Saint Seiya qu’on peut se montrer conciliant.  Le dernier facteur ayant réussi à rallumer notre cosmos est l’arrivée des nouveaux Gold Saints, qui partent enquêter en même temps que les Spectres d’Hadès sur la disparition de jeunes filles de l’Université de Graad…

Gros coup de cœur donc pour ce SpinOf de Saint-Seiya, qui réussit à totalement dépoussiérer cette franchise !

Pour en savoir (encore) + …

Masami Kurumada est né le 6 décembre 1953. Dès le lycée, il créait

ses propres œuvres, présentant certaines d'entre-elles à des concours de mangas. A l'âge de 21 ans, il débute aux côtés de Subekan Arashi. II devient célèbre avec Ring ni Kakero, série

devenue culte au Japon. Avec Fûma no Kôjirô, de 82 à 83, Kurumada sculpte de plus en plus nettement les éléments qui feront sa gloire internationale avec Saint Seiya.

La même année débute Otokozaka (deux volumes) qui deviendra le Cosmo dans Saint Seiya. De 1986 à 1991, Saint Seiya fait connaître un succès international à son auteur.

Saito Kenji est un scénariste notamment connu pour la série Trinity Seven. Depuis 2021, il s'occupe du scénario de Dark Wing.

Ueda Shinshu est une mangaka japonaise qui a adapté de nombreux jeux vidéo (Fire Emblem : Shadow Dragon & the Blade of Light; Shin Megami Tensei Persona; Majin Tensei). Elle travaille depuis 2021 sur la série Dark Wing.

Milan Morales