SINoALICE
Dessinateur : Himiko (Dessin des personnages : Jino)
Scénariste : Takuto Aoki (d’après l’œuvre originale de Yoko Taro)
Le pitch initial de SINoALICE, selon l’éditeur…
Un foyer normal, un lycée normal, des amis normaux. Peut-être même un amour normal également. La vie plate et monotone d’Alice se déroule sans événement notable.
Jusqu’au jour où deux étranges poupées lui posent une question en rêve :
« Quel est ton souhait ? »
« Que désires-tu de ce monde ? »
Le désir d’Alice va déformer son paisible quotidien peu à peu, jusqu’à l’entraîner dans un jeu de la mort avec d’autres filles chargées elles aussi d’un puissant « désir »…
L’histoire de ce 4ème tome, en quelques lignes…
Chapitres 12 à 16
Alors que le résultat du combat opposant Cendrillon et Blanche-neige semblait évident pour tout le monde, cette dernière avait bien caché son jeu : vélocité incroyable, aptitude au tir époustouflante, vue du combat très stratégique et surtout capacité de guérir instantanément (ou presque) de ses blessures ! Et c’est au moment où la situation est ultra-tendue que la pétulante et sanguinaire Chaperon rouge fait une entrée en scène fracassante ! Le Game est plié, tout comme l’hôpital… Adieu Blanche-Neige ?
De son côté, Dorothée, une mystérieuse scientifique joue double jeu et libère Pinocchio, prisonnier de Cendrillon ; son objectif ? Découvrir la nature des pouvoirs des différents antagonistes.
Ce qu’on en a pensé…
« Gloub-Boulga indigeste »… Tel était le qualificatif qui nous est venu à l’esprit en découvrant les chapitres du tome 3. Y a-t-il un mieux dans ce nouveau volume, comme nous l’aspirions de nos vœux dans notre précédente chronique ?
En tout cas, dès la première case, l’auteur en met plein la vue à ses lecteurs avec la suite du massacre dans l’hôpital, combat opposant les troupes de Cendrillon à Blanche-neige ! Les traits sont vifs, incisifs, nerveux, donnant beaucoup de relief à l’action.
Cette fois-ci, on peine beaucoup moins à suivre les méandres du scénario, pour une bonne et simple raison : hormis quelques nouveaux personnages, la trame générale n’a pas bougé d’un iota depuis la première page…
Deux tomes (sur 4 !) donc où l’on n’a soit pas compris grand-chose, soit où l’on s’est ennuyé…
Ce constat personnel est rude, mais il y avait tellement moyen un très chouette Battle Royal avec ces différents personnages de contes de fée bien cheatés… Vraiment dommage.
Pour en savoir (encore) + … sur les auteurs
Yoko Taro est un scénariste et concepteur de jeux vidéo né en 1970. Il est à l’origine des célèbres RPG Drakengard, NieR ou encore NieR:Automator. Ce réalisateur est connu pour ses choix de gameplay et de narration qui cassent les codes du jeu vidéo, au service d’histoires sombres et philosophiques. Il a pour habitude d’écrire une histoire en commençant par sa (ses) fin(s).
Réalisateur, Aoki Takuto a récemment travaillé sur des vidéos promotionnelles pour les jeux vidéo NieR et SINoALICE, des publicités télévisées ou des vidéos de concerts. Il est également en charge du scénario pour l’adaptation manga de SINoALICE.
Auparavant en charge du charadesign de personnages du jeu vidéo Dynasty Warriors 9, Himiko illustre les adaptations en manga et en light novel de la licence SINoALICE.
Illustrateur indépendant, Jino est un artiste japonais notamment connu pour avoir travaillé sur le charadesign du jeu vidéo SINoALICE.
Milan Morales