Les Sargasses de l’Univers, plus connues comme étant le cimetière des vaisseaux… L’Arcadia d’Albator s’en est trop approché et est pris au piège de la zone d’attraction de la planète Derazer… Nul vaisseau n’a jamais pu s’extirper de ses griffes ! Mettant à profit la moindre once de puissance de son fier vaisseau, Albator tente de s’échapper à cette formidable attraction mais rien n’y fera : l’équipage de l’Arcardia est pris au piège !   Une calamité en entraînant une autre, c’est aussi le moment où les terribles troupes de Sylvidra porteront une formidable attaque à Albator, cloué au sol…. La situation ne pouvait être pire pour notre pirate ! Heureusement, c’est aussi le moment où une indéfectible alliée refera son apparition : Queen Esmeraldas, la sorcière de l’espace !

Ce qu’on en pense…

Dans l’inconscient collectif des quadragénaires actuels, ce manga est intiment et indissociablement lié au générique de la série légendaire « Albator ’78 ».  Pour eux donc, voici le lien vers ce fond musical à utiliser comme tapis sonore pour lire cette chronique…

- - - Albator - - -

 

Cette réécriture par Leiji Matsumoto & Kouiti Shimaboshi de l’œuvre originelle du Maître prend de plus en plus d’envergure au fur et à mesure de son développement…. Si les premiers tomes ne déviaient que très peu de l’histoire contée il y a 40ans, si les principaux événements constituent toujours la colonne vertébrale de cette nouvelle histoire, force est d’avouer que cette histoire parvient à captiver quand même tout son lectorat (tant le nouveau que celui de la génération précédente !).

Les nouveaux personnages prennent corps eux aussi, amenant surprises et chaleur au récit.  Ainsi le guerrier Zoll, de la planète Tokarg et dont la population a été réduite en esclavage par les Sylvidres a un sérieux air de « MétaBaron »…. Ce qui n’est pas totalement improbable, vu grand respect qu’éprouve Matsumoto pour l’œuvre d’Alexandra Jodorowsky…

 

Enfin, dans la dernière partie de ce tome, on voit poindre en arrière plan une nouvelle menace : les hommes mécanisés…. Pour les fans de la première heure, on parle bien des terribles humanoïdes de la série « Albator ’84 »…. Au crépuscule de sa vie, Leiji Matsumoto a décidé de réécrire complètement ses univers pour les refondre en un seul, formant un tout cohérent : « Albator Dimension Voyage » !

 

Bravo, on est conquis par cette nouvelle version de  l’étendard de la liberté du plus grand pirate de l’Univers !

 

Milan Morales