Sourya explique qu’avec ce manga, il aimerait rendre hommage à l’adolescent qu’il était, bercé par les jeux de rôles japonais (vidéo) et dessinant tous les soirs pour pouvoir créer un jour sa propre aventure.

Être auteur pour la première fois ne fut pas une mince affaire ! Dans les dernières pages du livre, sous forme de petite bd, Sourya nous explique son cheminement afin d’arriver à sortir ce premier tome de Talli.  Forcément, il s’est inspiré de nombreux jeux vidéo tels que Dragon Quest, Suikoden, Final Fantasy, Lunar, Wild Arms… Où les héros débutent seuls pour finir par agrandir leur équipe petit à petit, au fur et à mesure des aventures, celle-ci devenant ainsi de plus en plus attachante. 

Au niveau du chara-design, Talli devait être brune au départ, pour ma part, le fait qu’il lui ait finalement fait les cheveux blancs et les sourcils assez prononcés me fait penser à Daynerys Targaryen... Au final, tous les personnages sont charismatiques et attachants. 

Le story-board commence en automne 2016 et l’écriture est pour lui très difficile.  Un gros plus donc pour sa recherche de scénario qui est réellement bien ficelé.  Bien sûr, comme dans tous jeux de rôles, il y a le héros, entouré de ses alliés et possédant une quête précise.  Ici, il s’agit donc d’une héroïne, une Invocatrice.  L’idée qu’elle puisse invoquer d’énormes oiseaux n’est pas mal du tout !  Cela change des dragons, génies, élémentaux et autres…. Nous sommes directement placés au cœur de l’action, pas de blablas inutiles, les informations nous sont divulguées au fur et à mesure sans que cela ne soit rébarbatif.  Les dialogues étant bons également.  Tout est donné pour nous offrir une belle épopée ! 

Et le dessin…. Parlons-en !  Quel plaisir d’avoir un manga avec un dessin qui change des autres, un trait qu’on ne retrouve pas partout, du caractère et des sentiments différents !

Les éditions Ankama nous offre aussi un très beau volume avec un format plus grand que les mangas habituels et une couverture cartonnée qui en fait un livre à part entière.

Le tout forme un cocktail grisant de nouveauté et on ne peut être qu’attiré par cette œuvre.

Un grand bravo donc pour la conception de cette nouvelle histoire que je conseille vivement à tous !  En espérant qu’il n’y aura pas trop de temps entre les différents volumes, mais vu le travail fourni, je suis prête à attendre…

Pour en savoir plus :

A la fin du tome, Sourya nous explique que pour se sentir moins seul et ne pas être coupé du monde lorsqu’il travaille, il dessine en live sur twich. Il nous invite donc à venir le voir sur sa chaine : https://www.twicht.tv/sulhya . 

Une bonne occasion d’en apprendre plus sur cet auteur et sur sa manière de travailler !