Auteurs: Michiko Ito, Taiki Akitoki
Editeur BD: Delcourt
Une chronique BD: Génération BD
Le pitch :
Les rêves d’un des plus grands cuisiniers japonais, confronté à la vie parisienne…
L’histoire :
Kojiro fait partie de l’élite des élèves de l’académie culinaire de Tootsuki. Homme de défi, une fois son diplôme en poche, il part découvrir la gastronomie française. Après avoir rencontré Hervé et son épouse ainsi que M. Dugarry dans le 1er opus, celui que l’on surnomme déjà « Le magicien des légumes » intègre un prestigieux restaurant de haute gastronomie traditionnelle. Afin de maitriser les bases de cette cuisine, il accepte les tâches subalternes, aux côtés d’un jeune marmiton complètement perdu. En cherchant à tracer son propre chemin, Kojiro va se prendre d’affection –à son corps défendant- pour ce jeune Albert Leroy et le poussera à se révéler.
Mon avis :
Réalisé par Taiki ASATOKI et Michiko ITÔ, ce titre produit pour le Shônen Jump+ de Shueisha est pré-publié depuis l’an passé et compte, pour l’heure, 3 volumes reliés au Japon (le troisième est paru en septembre 2016).
Il se focalise sur le passé du personnage de Kojirô Shinomiya et sur son arrivée en France, à Paris tout d’abord.
Ce grand maitre était apparu dans la série originelle pour la première fois lors de l’arc du camp d’entrainement, où il avait été recruté comme instructeur et confronté pour la première fois à Sôma.
Alors que la série Mère « Food Wars » truste toujours le top 10 des ventes lors de chaque sortie, le 1er tome de spin-of ne nous avait pas entièrement convaincu. (cfr. notre chronique de ce volume) On attendait donc avec une certaine appréhension ce second opus.
A l’ouverture de ce tome 2, l’histoire parait mal engagée, en un chapitre auto-conclusif bati sur une trame ultra-classique (le héros parvient à donner goût aux légumes à un boxeur carnassier qui doit perdre du poids afin de remporter un match)
.
Pourtant, au chapitre suivant commence réellement l’aventure qui se déroulera sur toute la suite de ce livre et la sauce prend enfin !
Décidée à se différencier de son illustre maitre, la mangaka Ito Michiko développe moins l’aspect culinaire dans son histoire, au profit de la psychologie de ses personnages.
On ne peut que se prendre d’affection pour le petit Albert, marmiton écrasé par la pression, en charge de ses 2 frère et sœur abandonné par leur mère ; même le saumâtre, voir anti-pathique Kojiro devient intéressant…
Enfin, elle met en place aussi un fil rouge (très ténu pour l’instant, je vous l’accorde), avec cette mystérieuse Sylvette qui recherche notre magicien pour on ne sait quelle raison…
Enfin, dans le tome suivant, notre Kojiro quittera Paris pour approfondir ses connaissances dans d’autres contrées françaises telles le Languedoc ou la Provence !
Milan Morales