Comme tout récit de vampire, l’hémoglobine joue un rôle important dans cette histoire, mais lorsqu’une relation d’amitié voire d’amour se crée entre un humain et une vampire, cela complexifie encore les choses !

Danilo Beyruth réussit une double prouesse : d’une part, il met en place une histoire très dynamique avec beaucoup d’actions (et de combats) tout en donnant une dimension supplémentaire au récit et en même temps il réussit à développer une histoire de vampire en noir et blanc ! Pas une trace de rouge alors que l’hémoglobine est bien présente !

Plus sérieusement peut-être, l’auteur a vraiment un style de dessin minutieux et précis et maîtrise justement parfaitement bien les contrastes des noirs et blancs (et grisés). J’ai particulièrement apprécié l’ambiance un peu glauque de cette métropole peuplée d’un monde patibulaire qu’on préférerait ne pas croiser en pleine nuit.

Les 244 pages se lisent d’une traite et constituent un moment de détente appréciable. J’avoue que j’abordais ce livre dans une approche « découverte » et je n’ai pas été déçu!