Série: Wonder Woman, Déesse de la Guerre #3
Auteurs: Mérédith Finch, David Finch, Johnny Desjardins et Miguel Mendoça, Brad Anderson, Stephen Downer et Ulises Arreola
Editeur BD: Urban Comics
Une chronique Comics: Génération BD
Originaire de l’île de Themyscira, la princesse Diana, alias Wonder Woman, est la fille de Zeus et de la reine Hippolyte. Devenue la régente des Amazones, elle rejoint également la Ligue de Justice et tout dernièrement est élevée au rang de Déesse de la Guerre suite à la mort de son mentor Arès. Elle parvient de justesse à empêcher un acte terroriste avec l'aide de Cyborg qui la guide à distance. Mais la terroriste à peine mise sous les verrous, Wonder Woman doit rejoindre d'urgence l'Olympe où Zeke, le fils de Zeus et d’une mortelle nommée Zola, dont l’Amazone est la protectrice, est soudainement tombé gravement malade alors même qu’un fléau sévit sur l’Olympe. Selon une terrible prophétie, Zeke constituerait une menace mortelle pour l’avenir des dieux. Confrontée à Egée qui veut la destituer de son titre de Déesse de la Guerre, à Arès et Apollon ressuscités par Zeus, Wonder Woman a bien du souci à se faire pour répondre à tous les dangers et à tous ceux qui en veulent à Zeke de bénéficier de sa protection. C’est alors qu’une étrange créature vient proposer ses services pour sauver Zeke. Il s’agit d’Hécate, déesse de la magie et de la sorcellerie, des fantômes et de la nécromancie. Même si Wonder Woman soupçonne une perfidie et se doute qu'il y aura un prix à payer, elle n'a pas d'autre choix que d'accepter cette offre à double tranchant.
Mon avis: Troisième et dernier tome de la Déesse de la Guerre sur un scénario globalement bien construit tout au long de la série, même si on regrette un manque de punch dans ce dernier tome. Dans ce final peu convaincant, les Dieux retrouvent leur place comme ils peuvent et Wonder Woman se révèle plutôt naïve. Alors qu’elle disposait de personnages mythologiques hauts en couleurs avec un potentiel inépuisable, Meredith Finch donne l’impression d’un rien expédier son scénario au moment de refermer ce récit. Peut-être y avait-il trop de personnages charismatiques pour pouvoir les gérer de manière efficace dans ce final. Aurait-elle vu trop grand en mettant en scène Ares, Héra ou Hécate ? Heureusement, les dessins de David Finch comblent largement cette faiblesse du scénario en nous offrant une Wonder Woman à la plastique superbe, plusieurs cases étant même à couper le souffle. Il est épaulé par Johnny Desjardins avant de passer la main à Miguel Mendoça qui réussit à maintenir une fluidité artistique plutôt convaincante à la suite d’un Finch qui a placé la barre assez haut. Un bel album qui manque sans doute de piment mais ce n'est pas la faute du dessin et de l'illustration globalement très réussis et bien mis en valeur grâce aux couleurs de Brad Anderson, Stephen Downer et Ilisses Arreola qui sont bien choisies et exploitées.