Série: Souvenir d'un elficologue # 1
Auteurs: Gloris / Bordier
Editeur: Soleil
Une chronique BD:
Génération BD
© Soleil
L'histoire de la bande dessinée « Souvenirs d'un Elficologue # 1 »:
Début du19ème siècle. Le journaliste Albin d'Aigrefin-Tonnerre est envoyé en reportage au Mont Saint-Michel en compagnie d'un reporter photographe, Paul Laforêt. A cette époque l'abbaye a été transformée en prison, et la splendeur du passé n'est plus qu'un souvenir.
Sur place, nos deux reporters découvrent que malheureusement une série de détenus ont été assassinés dans des circonstances mystérieuses et l'accès à la prison leur est refusé temporairement. Pour passer le temps, Laforêt déambule dans la ville et réalise quelques clichés photographiques.
De retour à l'auberge, Paul Laforêt développe ses photos et découvre des êtres bizarres sur ses clichés. Sur les conseils de la patronne de l'auberge, il part consulter une voyance au campement gitan voisin. La voyante lui apprend qu'il a pris en photo des elfes, et que s'ils apparaissent ainsi c'est qu'ils veulent lui proposer un marché.
La nuit suivante, les événements se précipitent car la rencontre entre les elfes et Paul se matérialise dans un rêve éveillé, tandis qu'à la prison, le détenu Yann Baer est amené en sacrifice à une sorte de monstre, l'Ankou ou le Balor.
L’avis de Maroulf :
D'abord un super dessin qui m'a attiré dès le début: bien calibré, décor très fouillé, vraiment très soigné. On découvre les décors anciens du Mont Saint-Michel et les débuts de la photographie avec les daguerréotypes et les techniques d'impression.
La partie fantastique se développe sous deux approches. Le balor que l'on découvre tôt dans le récit mais sans savoir de quoi il retourne, puis avec les Feys ou elfes qui n'interviennent qu'en seconde partie.
Gloris est également le scénariste de « Codex Angélique » et de « Saint-Germain » et il semble apprécier les innovations technologiques et le fantastique dans ses histoires, ce que j'apprécie particulièrement en tant que scientifique.
Dans ce premier album, c'est surtout le photographe qui mène la danse, et nous verrons dans la suite si le second journaliste prend de l'importance ou reste le faire-valoir.
Si ce n'est la partie finale onirique qui m'a moins plu, c'est un très bon album dont j'attends la suite pour éclaircir certaines zones d'ombre. Un scénariste et un dessinateur à suivre certainement.
Maroulf
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