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Chronique BD: Partitions irlandaises # 1

Partitions irlandaises

Série: Partitions irlandaises, Tome 1
Dessinateur : Vincent Bailly
Coloriste : Vincent Bailly
Scénariste : Kris
Editeur: Futuropolis

Belfast : Tim ne sait pas s’il a eu une bonne idée en se rendant dans ce pub irlandais. En prenant la défense du disc-jockey, il a séduit la barmaid, Mary. Après une longue nuit à flâner dans la ville, Tim ramène Mary chez lui, le couple fait l’amour et le lendemain, Tim retrouve son lit vide…
La reprise des contacts est un peu compliquée et Tim se rend compte que Mary est catholique nord-irlandaise et a déjà un petit copain, capitaine de l’équipe de foot gaélique du quartier dont son père est entraîneur…
Bien que protestant, Tim va néanmoins réussir à reconquérir Mary, mais cette belle période ne durera pas, car les anciens amis de son père unioniste et « décédé pour la cause » veulent l’embrigader. Mais Tim se refuse à rallier cette cause sanglante…
Pour fuir les unionistes, Tim va se réfugier dans la famille de Mary, mais les unionistes vont retrouver sa trace et tuer par erreur l’ex petit-ami de Mary juste devant la maison familiale. Tim va se rendre alors compte que son père a tué la sœur de Mary lors d’un attentat…



Terrible histoire d’amour que celle de deux jeunes d’obédiences différentes dans le contexte très tendu de cette Irlande du Nord. Alors qu’ils n’ont rien demandé, le passé va leur revenir à grands pas, sans qu’ils n’aient rien demandé.

Le dessin de Vincent Bailly semble parfois aussi déchiré que l’histoire qu’il dessine et transmet bien l’ambiance parfois lourde, parfois romantique qui s’en dégage. Le scénario de Kris permet d’entrer facilement dans le récit, d’en comprendre progressivement les enjeux. Une suite est prévue à ce premier tome et l’on peut craindre le pire pour ce couple à la fois fort et fragile…



Une chouette histoire dans un contexte historique particulier, telle serait la manière dont on peut résumer la description de cette bande dessinée. Comme le résume la phrase sur la couverture : « Toutes les histoires sont d’amour ou de guerre. À Belfast, elles sont les deux ».

Pas sûr que l’Irlande du Nord va pouvoir garder tout son charme…

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