Crash Program
Scénariste : LePixx
Dessinateur : LePixx
Coloriste : Véra Daviet
Editeur: Kamiti
Nohraïa, est une jeune pilote indisciplinée, affectée sur une base proche d’Aoba, une planète reculée et aride présentant à priori peu d’intérêt stratégique. Mais parce que Aoba renferme en réalité une ressource qui pourrait changer à jamais la nature même de l’humanité, La République Terrienne va chercher à l’annexer. Pour ce faire, l’amirauté de la flotte va créer un incident diplomatique. L’idée est d’abattre un vaisseau, et d’utiliser cet indicent comme motif d’invasion, puis d’annexion.
Nohraïa sera donc la pilote à sacrifier.
Il n’est pas dit qu’elle se laissera faire.
Revenons à ce qui nous intéresse ici : Hot Space.
(Ayant reçu les deux tomes en même temps, cette chronique sera divisée en deux parties.)
Je ne les attendais pas, je ne les avais pas demandés et finalement, je me suis dévoué pour les chroniquer. Et vous savez quoi ? Je suis très heureux de l’avoir fait !
Parce que c’est très bon, tout simplement !
LePixx est un grand amateur de science-fiction des années 80’, ayant baigné dedans tout jeune. Si Alien, Cosmos 1999, Star Wars, Flash Gordon, on fait les remparts de sa bulle d’imagination, c’est aussi la musique qui a renforcé celle-ci : David Bowie, Queen, qui en 1982 sort Hot Space avec ce duo grandiose sur le titre « Under Pressure ». Voilà en substance ce qui fait de ce projet ce « vibrant hommage aux années 80 et à tout leur imaginaire de science-fiction » (NDLR)
Ce sont plutôt de bonnes bases et à cela il ne manquait que le talent, ce coup de crayon, l’art de la mise en scène et force est de constater que celui-ci ne fait pas défaut ! Le style de LePixx est très particulier et colle à merveille avec le thème. On oscille entre un trait plutôt old-school et un design très novateur, c’est surprenant et très réussi, je suis agréablement surpris. Sans oublier bien entendu la mise en couleur de Véra Daviet, totalement raccord avec l’ensemble !
Et pour l’histoire ?
J’ai un faible pour les héroïnes badass je dois dire et je suis ravis d’avoir fait la rencontre de Nohraïa, pilote à laquelle il ne vaut mieux pas trop se frotter. Oscillant entre thriller spatiopolitique, guerre des mondes, science-fiction et baston, le scénario trouve son équilibre et nous emmène dans un récit mystique et prenant, qui nous garde en alerte en permanence. C’est très bien écrit et suffisamment simple que pour apprécier la tension que l’auteur distille tout au long scénario, c’est très plaisant ! Celui-ci cherche constamment à rendre la lecture des scènes de combat le plus fluide possible et c’est tout à son honneur !
Pour terminer cette première chronique, je dirais que même si je l’avoue, j’ai abordé cette BD avec un oeil distrait, cela n’a pas duré plus de deux pages et j’ai fini par lire avec beaucoup de plaisir ce nouveau projet. (même si le tome 1 date de 2019, mais pour les bonnes choses, il n’est jamais trop tard). Il ne me reste plus qu’à vous sortir la phrase qui va bien : amateurs du genre, ne tardez pas et foncez chez votre libraire !
La suite de la chronique pour le deuxième tome est à découvrir ici : Tome 2
Pour en savoir plus sur cette nouvelle maison d’édition, laissons-les se présenter eux-mêmes :
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