Un fantôme à Pékin
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Alessandro Barbucci
Coloriste : Nolwenn Lebreton
Editeur: Soleil
Mon avis
Entamée en 2013, cette série d’aventure et d’humour a commencé sur les chapeaux de roue, mais pour ma part en baisse de régime depuis le tome 8 et ce dernier tome sorti me laisse un peu sur ma faim.
Le dessin de Barbucci n’a rien perdu de sa superbe, son trait est fluide et vif, la plastique de Fourmille reste top et les décors sont de toute beauté ; l’humour d’Arleston est toujours bien présent, mais l’histoire semble s’essouffler. L’idée de la possession du corps de Fourmille par les fantômes a légèrement varié puisque cette fois peuvent coexister l’esprit du mort et celui de Fourmille. Et entre les deux héros, une tension surgit puisque Fourmille semble jalouse de Yuri… De quoi alimenter l’histoire, mais l’auteur s’est plutôt centré sur le trajet qui va les mener jusqu’au Tibet à la recherche des danseuse shaolins, et les protagonistes sont moins mis en valeur, de même qu'il y a moins d'éléments mirois par rapport à la Terre (pour rappel, "Ekhö monde miroir")...
Côté humour et dérision, la magie opère avec les masques et l’allusion à Wuhan, les très nombreuses petites siestes obligatoires de Yuri et Petit-serpent-tombé-du-nid ou encore le texte des attaques ninjas.
Une lecture qui reste donc néanmoins plaisante même si j’ai trouvé cet épisode un cran en-dessous.
Et pour les fans, signalons qu’il existe également une édition limitée en noir et blanc avec Fourmille accompagnée d'un dragon chinois!
Maroulf