Une histoire de cancer qui finit bien
Dessinateur : Maria Ferrer
Scénariste : India Desjardins
Editeur: la Pastèque
C'est l'histoire d'une jeune fille qui apprend à 10 ans qu’elle est atteinte de leucémie. Aujourd’hui, elle en quinze et attend avec ses parents les résultats de son examen…
Dans l’attente de ceux-ci, la jeune fille se remémore les moments forts émotionnellement qu’elle a traversés. Sa relation d’amitié avec Maxine, une autre jeune fille malade pleine d’énergie positive mais qui est finalement décédée… Sa relation parfois difficile avec ses parents. Avec sa mère qui lui disait sans cesse qu’elle était forte et allait s’en sortir mais qui ne lui a plus répété cela lorsque sa fille lui a demandé si elle lui en voudrait si elle perdait ce combat…. Avec son père qui crânait bravement avec des blagues pourries pour ne pas montrer tout le désarroi en lui… Ces moments de déprime où la mort se fait plus présente… Ces moments d’espoir et de vie lorsqu’elle a rencontré Victor, son Victor, son amour soutenant et son attitude bienveillante…
Aujourd’hui, il faut se lever et quitter la salle d’attente pour entendre le verdict, le médecin n’est pas un tortionnaire et ne tarde pas à annoncer la nouvelle : elle est guérie !
Le dessin parfois juste esquissé de Marianne Ferrer évite de tomber dans le pathos et universalise le message : attention à ce que l’on dit lorsque l’on s’adresse à une personne malade, au regard que l’on lui porte, vouloir bien faire n’est pas toujours bien faire et trouver les mots justes est tout sauf un sinécure…
Plusieurs albums des éditions La Pastèque brillent par leur imaginaire où la qualité des relations humaines qui y sont exprimées, « Une histoire de cancer qui finit bien » ne déroge pas à cette belle règle, sans compter le vocabulaire toujours un peu dépaysant du canadien.