Sriza du Temple
Série: Nains #8
Auteurs: Nicolas Jarry, Digikore Studios, Paolo Deplano
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire
Maître Sriza est un prêtre qui connaît son métier et dont les prêches sont mis en application dans la vie quotidienne, n’hésitant pas à payer de sa personne pour aider ses grognards. Lorsqu’il est convoqué par le pontife de Port-Gris afin de pratiquer un exorcisme, il s’y rend sans broncher. Confronté à un démon ayant pris possession d’un enfant, il gagne le combat mais de retour chez lui, il se remémore ses souvenirs et notamment ses fantômes qui le hantent et lui rappellent qu’un autre démon est toujours sur ses traces.
Trois jours plus tard, les villageois découvrent un enfant à moitié mort et terrorisé et Sriza décide d’aller visiter son village avec quelques nains pour découvrir ce qui s’est passé. Ils trouvent un village vide de ses habitants, et un grand pentacle avec les restes d’une invocation démoniaque !
Mon avis
Bon j’avoue avoir adoré cette série jusqu’au tome 5, ne pensant pas qu’elle se prolongerait comme Elfes. Pour la suite, j’ai parfois lâché un peu le morceau… Mais il fait reconnaître que le scénariste Jarry nous en apprend plus sur l’ordre du Temple et la manière dont les nains exorcistes sont formés, et qu’il réalise également plusieurs passerelles avec les autres livres de ces séries concepts Elfes et Nains, ajoutant de la profondeur et de la consistance à ces récits.
Nous suivons ici les pérégrinations de Sriza du Temple, prêtre exorciste dont la réputation dépasse les frontières. Alternant avec des fréquents flash-back de sa jeunesse, on apprend les circonstances ayant mené Sriza à devenir un exorciste de renom, et le pourquoi de ses fantômes qui le hantent sans cesse…
Jarry au scénario nous emmène dans un one shot noir, où le démon Ar’Az’Erm revient affronter le petit Sriza qui a entretemps bien grandi. On y croise aussi le grand hérétique et un traité particulier que le démon recherche.
Graphiquement, Deplano utilise le sépia et les tons grisés pour les fantômes du passé afin de bien marquer la différence. Et son trait est superbe, précis, détaillé, tout au long des 56 pages, tant dans les paysages enneigés que dans les scènes d’action.
Pour les amateurs des séries concepts, il y a aussi maintenant la série dérivée « Orcs et Gobelins » dont le tome 1 a été chroniqué ici http://www.generationbd.com/index.php/bd/4074-Chronique_BD_Orcs_et_Gobelins_n_1.html
Maroulf