Série: Nobody Saison 1 Episode 2/4
Auteurs: Christian De Metter
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
Dans une cellule de prison du Montana, la jeune psychologue Beatriz Brennan continue l'expertise psychologique d'un détenu incarcéré en 2007 pour le meurtre de son équipier, meurtre dont il s'accuse étrangement.
Chargée par le tribunal de comprendre s'il ment ou s'il dit la vérité, elle encourage cet homme tourmenté qui se fait appeler Nobody à raconter ce qui s'est passé après la première mission d'infiltration qu'il a opérée dans les années '60 pour le compte du FBI.
Devenu agent du FBI, il raconte sa deuxième grande mission d'infiltration, qui fut d'identifier les auteurs d'un cambriolage au sein des Napalm's Soldiers, un gang de bikers hyper violents soupçonnés de faire des braquages pour le compte des Hells Angels.
En 1978, Nobody se construit un personnage de biker et se rapproche des Napalm's Soldiers sur les routes mythiques de Californie, en compagnie de Crazy Bob, un vrai biker devenu indic du FBI pour éviter la taule, et de Henry, son ami et équipier un peu junky avec qui il a déjà fait quelques autres missions dans le trafic de stupéfiants et qu'il considère comme son frère.
L'avis de Félix
Deuxième mission d'infiltration à haut risque pour Nobody, cette fois dans le milieu particulièrement violent des bikers néo-nazis californiens des années 1970.
Dans cette série d'anthologie (c'est à dire une série où seul le thème fait le lien entre les épisodes ou, comme ici, entre les saisons, sans personnages récurrents), prévue en 4 saisons de 4 épisodes chacune, Christian De Metter (Rouge comme la neige, Au revoir là-haut) développe sous forme de roman graphique le thème de l'absence de corps et d'identité.
La première saison explore les heures sombres de l'histoire criminelle et politique des Etats-Unis, et le rôle trouble que le FBI y a parfois réellement joué, en suivant sur quatre décennies et quatre missions l'histoire mouvementée de Nobody, un héros sans nom qui doute lui-même de sa propre identité à force de se construire des personnalités factices dans le cadre de ses missions.
A la manière des meilleures séries télévisées anglo-saxones, Christian De Metter développe un scénario rythmé et captivant, alternant l'analyse psychologique dans la cellule et la mission périlleuse sur le terrain, qui plonge le lecteur au cœur de l'enquête dans une ambiance sombre et inquiétante: dans un milieu où circulent les armes à feu, la drogue et l'argent sale, le récit fait preuve d'une grande violence, explicite ou suggérée.
Le superbe dessin sombre renforce l'ambiance oppressante du récit, et la mise en page dynamique maintient la tension.
Impossible de lâcher prise avant la fin tant le suspense est maîtrisé jusqu'au bout.
J'attends impatiemment la suite au prochain épisode, prévu à l'automne.
Voir ici la chronique du premier épisode.
L'avis de Félix
Deuxième mission d'infiltration à haut risque pour Nobody, cette fois dans le milieu particulièrement violent des bikers néo-nazis californiens des années 1970.
Dans cette série d'anthologie (c'est à dire une série où seul le thème fait le lien entre les épisodes ou, comme ici, entre les saisons, sans personnages récurrents), prévue en 4 saisons de 4 épisodes chacune, Christian De Metter (Rouge comme la neige, Au revoir là-haut) développe sous forme du roman graphique le thème de l'absence de corps et d'identité.
La première saison explore les heures sombres de l'histoire criminelle et politique des Etats-Unis, et le rôle trouble que le FBI y a parfois réellement joué, en suivant sur quatre décennies et quatre missions l'histoire mouvementée de Nobody, un héros sans nom qui doute lui-même de sa propre identité à force de se construire des personnalités factices dans le cadre de ses missions.
A la manière des meilleures séries télévisées anglo-saxones, Christian De Metter développe un scénario rythmé et captivant, alternant l'analyse psychologique dans la cellule et la mission périlleuse sur le terrain, qui plonge le lecteur au cœur de l'enquête dans une ambiance sombre et inquiétante: dans un milieu où circulent les armes à feu, la drogue et l'argent sale, le récit fait preuve d'une grande violence, explicite ou suggérée.
Le superbe dessin sombre renforce l'ambiance oppressante du récit, et la mise en page dynamique maintient la tension.
Impossible de lâcher prise avant la fin tant le suspense est maîtrisé jusqu'au bout.
J'attends impatiemment la suite au prochain épisode, prévu à l'automne.
Voir ici http://www.generationbd.com/index.php/bd/3386-chroniquebdnobodysaison1n1.html la chronique du premier épisode.