Les Enfants de Marie
Série: Rosko #2
Auteurs: Zidrou, Alexeï Kispredilov
Editeur BD: Delcourt
Une chronique BD: Génération BD
Présentation du livre
Per Svenson, l'ennemi public numéro 1, est toujours en fuite.
Cela fait quatre jours que Pimento TV a orchestré son évasion pendant la retransmission en direct de son exécution, ne reculant devant rien pour faire de l'audimat à tout prix. Mais la mise en scène a mal tourné et le tueur en série a réussi à échapper à la surveillance de P.Pol.
Quelques heures avant son exécution supposée, Per Svenson a envoyé une lettre à son ami d'enfance Karl Stennheiser, chirurgien esthétique chez Perfect. Dans cette lettre, il lui explique les raisons de tous les crimes qu'il a commis, et il lui fait part son regret de ne pas avoir réussi à éliminer sa dernière cible, la petite Épiphanie Kendricks qu'il s'apprêtait à tuer au moment où il a été arrêté après avoir massacré toute sa famille.
Profitant de cette évasion inespérée, Per Svenson est bien décidé à terminer sa mission tout en se vengeant de Rosko Timber, l'ancien taulard qui avait été recruté par P. Pol pour l'arrêter.
Per Svenson, l'ennemi public numéro 1, est toujours en fuite.
Cela fait quatre jours que Pimento TV a orchestré son évasion pendant la retransmission en direct de son exécution, ne reculant devant rien pour faire de l'audimat à tout prix. Mais la mise en scène a mal tourné et le tueur en série a réussi à échapper à la surveillance de P.Pol.
Quelques heures avant son exécution supposée, Per Svenson a envoyé une lettre à son ami d'enfance Karl Stennheiser, chirurgien esthétique chez Perfect. Dans cette lettre, il lui explique les raisons de tous les crimes qu'il a commis, et il lui fait part son regret de ne pas avoir réussi à éliminer sa dernière cible, la petite Épiphanie Kendricks qu'il s'apprêtait à tuer au moment où il a été arrêté après avoir massacré toute sa famille.
Profitant de cette évasion inespérée, Per Svenson est bien décidé à terminer sa mission tout en se vengeant de Rosko Timber, l'ancien taulard qui avait été recruté par P. Pol pour l'arrêter.
L'avis de Félix
Trois ans après la parution du tome 1, ce tome 2 clôture cette série qui était initialement annoncée en 3 tomes. Ce deuxième tome, un peu plus épais, reprend donc un scénario qui était à l'origine prévu pour deux volumes, ce qui donne un récit plus intense et un rythme plus soutenu, tout à fait appréciable.
Dans ce récit d'anticipation, Zidrou dénonce à la fois les risques liés à la privatisation à outrance et les dérives de la télé-réalité. Quand un grand groupe privé détient à la fois la police privée et une chaîne de télévision, entre autres choses, on ne peut éviter les conflits d'intérêts et les abus, puisqu'il n'y a plus aucune séparation des pouvoirs.
Le récit bien construit tient le lecteur en haleine, avec de nombreuses transitions entre la chasse à l'homme (et à la jeune fille), et l'enquête sur l'enfance de Per Svenson et de ses amis.
Le dessin d'Alexeï Kispredilov est bien lisible et il rend assez bien l'ambiance des différentes scènes, mais j'aurais apprécié plus de finesse dans les expressions des visages et plus de nuances dans les jeux de lumière et dans la colorisation des planches.
Trois ans après la parution du tome 1, ce tome 2 clôture cette série qui était initialement annoncée en 3 tomes. Ce deuxième tome, un peu plus épais, reprend donc un scénario qui était à l'origine prévu pour deux volumes, ce qui donne un récit plus intense et un rythme plus soutenu, tout à fait appréciable.
Dans ce récit d'anticipation, Zidrou dénonce à la fois les risques liés à la privatisation à outrance et les dérives de la télé-réalité. Quand un grand groupe privé détient à la fois la police privée et une chaîne de télévision, entre autres choses, on ne peut éviter les conflits d'intérêts et les abus, puisqu'il n'y a plus aucune séparation des pouvoirs.
Le récit bien construit tient le lecteur en haleine, avec de nombreuses transitions entre la chasse à l'homme (et à la jeune fille), et l'enquête sur l'enfance de Per Svenson et de ses amis.
Le dessin d'Alexeï Kispredilov est bien lisible et il rend assez bien l'ambiance des différentes scènes, mais j'aurais apprécié plus de finesse dans les expressions des visages et plus de nuances dans les jeux de lumière et dans la colorisation des planches.