Série: Les Grands Peintres #1840
Auteurs: Vincent Gravé
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire débute en 1886, Monet a déjà 46 ans (il mourra à l’âge de 86 ans) , il a déjà une certaine réputation comme peintre.
Monet s’est installé dans sa propriété de Giverny depuis 3 ans, il y savoure la beauté du jardin au gré des saisons et fait appel à des spécialistes pour embellir sans cesse celui-ci, y ajoutant des plantes rares afin d’en parfaire l’harmonie. C’est dans ce cadre qu’il va peindre quelques -unes de ses plus belles de ses toiles…
Monet est une personne sociable et bien intégrée dans le village. Il a pris sous son aile bienveillante une jeune fille nommée Emilie. Lorsque celle-ci va rencontrer par hasard, Francis, le fils d’un grand galériste new-yorkais, ce sera le coup de foudre. Au gré des saisons et des aléas de la vie, Emilie et Franck vont se perdre et se retrouver.
Pendant ce temps-là, Monet n’arrête pas de peindre. Il va se consacrer à Notre-Dame de Paris mais également à l’œuvre probablement la plus ambitieuse mais aussi la plus prestigieuse qu’il a jamais pensée : les nymphéas.
Finalement la relation entre Franck et Emilie est comparable au travail de Monet : tout en nuances, par petites touches,… Mais lorsque l’amour parvient enfin à triompher, c’est dans les lumières et la beauté d’un tableau que le couple va trouver sa plénitude !
Monet fait partie de cette série consacrée aux peintres éditée Glénat. La maison d’édition n’a pas fait dans le détail quand on voit le nombre d’albums qui semblent prévus pour la suite (et ceux qui sont déjà parus).
Secka et Gravé ont pris le parti original de se pencher sur une période déterminée de la vie du peintre et sur une œuvre en particulier.
Le dessins de Gravé est assez typé et propre à l’auteur. Gravé a cependant la bonne idée de colorier lui-même son dessin par des couleurs fort lumineuses qui ne sont pas rappeler l’esprit impressionniste tandis que Secka, en adoptant un style plutôt léger, rejoint la légèreté des touches du maître…
Une manière finalement plutôt réussie de rendre hommage à cet homme de génie qui, si l’on en croit le récit, restait particulièrement simple et modeste dans la vie.