Série: Yin et le dragon #1
Auteurs: Richard Marazano, Xu Yao
Editeur BD: Rue de Sèvres
Une chronique BD: Génération BD
Fin des années trente, dans un village de pécheurs en Chine, Yin, vit seule avec son grand père, le vieux Li, pécheurs de son état. La vie n’est pas facile pour Yin, sous la coupe d’une bande de malfrats qui n’ont de cesse de lui chaparder le produit de la pêche de son grand père qu’elle essaie de vendre en ville. Une nuit, à l’insu du vieux Li, elle monte à bord du bateau de pêche familial pour l’accompagner et l’aider si elle le peut. Cette nuit-là, deux choses essentielles se déroulent sous la lune pâle : c’est la nuit que les Japonais ont choisie pour envahir la Chine. Et le vieux Li et Yin prenne une drôle de prise dans leurs filets : un dragon d’or. Il s’agit de Guang Xinshi le dragon d’or de la septième mer, le messager de Xi Qong, le dragon noir de la fin des temps.
Le message qu’il délivre est clair : son maitre arrive.
L’avis de Dumbo :
Richard Marazano (au scénario) et Xu Yao (au dessin) inaugure ce cycle en trois tomes en nous présentant les personnages principaux de leur histoire.
Une esquisse de Yin nous la décrit comme une gamine espiègle et débrouillarde prête à tout pour améliorer le quotidien de son grand-père adulé, que les malheurs n’ont pas épargné. Le vieux Li traine sa peine jour après jour, seulement éclairé par la pétulance de Yin. Le capitaine Utamaro, dans l’armée de l’envahisseur Japonais, semble plus attiré par les grands écrivains chinois et les contes antiques que par son rôle de soldat.
Le dessin sombre nous renforce dans l’idée que la catastrophe est imminente. Sans savoir ce qui sera pire de l’invasion de l’ennemi atavique ou du retour du dragon de légende.