Série: Durango #17
Auteurs: Yves Swolfs, Iko, Stéphane Paitreau
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire:
Pour récupérer de ses blessures lors de son affrontement avec Steiner et sa bande, Durango retrouve Larry Haynes, un ami sheriff dans le bled de Hancock. Sa convalescence se passe tanquillement jusqu’à ce que l’enquête autour de l’attaque d’un fourgon d’argent ne vienne perturber son repos.
Tout commence par une altercation avec Jessie, une fille qui fuit le bar de Maxwell et Angie, et que Larry va coffrer pour trouble à l’ordre public, la sauvant en même temps des griffes de Maxwell. Il l’accompagne dès le lendemain en diligence pour l’éloigner mais de son côté Maxwell est bien décidé à la récupérer et ses hommes tendent une embuscade.
Dans le même temps, Franck et ses hommes reviennent aussi à Hancock pour récupérer leur butin enterré, mais il découvre qu’il a été doublé…
Mon avis:
Reprise de cette série mythique avec cette fois Iko au dessin, mais toujours le grand Swolfs aux manettes du scénario. Le dernier album était sorti en décembre 2012, il y a 3 ans et demi déjà !
On pourrait pourtant s’y méprendre car malgré le nom d’Iko et de Swolfs en couverture, le dessin de couverture est d’Yves Swolfs, le dessin du quatrième plat et des pages de garde sont de Girod, on indique aussi un ex-libris de… Yves Swolfs ! Bref, le « pauvre » Iko est un peu délaissé…
Je vous rassure, cela n’enlève absolument rien à son talent. L’auteur de « Ténèbres » est aussi un des piliers de la bande dessinée italienne nouvelle génération avec notamment la bd « Brendon » parue en fumetti chez Bonelli.
Précision du trait, richesse des détails, décors et gros plan, scènes d’action, tout participe à la réussite du récit imaginé par Yves Swolfs. Seul petit bémol, les couleurs de Paitreau () trop rougeâtres à mon goût.
Les aficionados du western spaghetti et de la série Durango ne seront cependant pas déçus par ce dix-septième album, que nous espérons le premier d’une longue série pour Iko ! De l’action, des duels, un peu d’érotisme, et notre pacificateur et son célèbre automatique Mauser C96.
Maroulf