Série: Les Thanatonautes #3
Auteurs: Bernard Werber, Eric Corbeyran, Pierre Taranzano, Ruby
Editeur BD: Drugstore
Une chronique BD: Génération BD
Troisième et dernière étape de la conquête de la vie après la mort !
Après avoir testé l’impossible et tenté le voyage dans l’au-delà (tome 1 : Le temps des bricoleurs), après avoir expérimenté de manière plus « scientifique » ce voyage pour aller toujours plus loin (tome 2 : Le voyage des pionniers), voici venu le temps du « voyage organisé vers le royaume de l’après la mort » pour tout un chacun (tome 3 : le temps des professionnels). Le voyage dans l’au-delà devient touristique, politique et lucratif !
Tout le monde va pouvoir faire l’expérience de ce voyage vers la quatrième dimension et questionner les anges sur leur chance de salut.
Ces révélations ne seront pas sans conséquences dans la vie de tous les jours. Finalement est-ce une bonne chose que de savoir ce qui nous attendra après ?
C’était finalement un fameux défi que de mettre en bande dessinée le roman de Bernard Werber (connu pour « Les fourmis » ») et force est de reconnaître à l’issue de ce tome 3, qu’il s’agit plutôt d’une réussite. L’histoire a été palpitante de bout en bout et malgré son côté un peu « fou » (imaginer que les hommes voyagent au pays de leur mort), le lecteur est tenu en haleine de bout en bout. Et l’expression du vie qui ne tient qu’à un fil trouve ici toute sa substance !
Personnellement, j’ai accroché à ce récit fictionnel . Il faut dire que la référence indirecte à des témoignages réels (des personnes évoquent avoir vu des tunnels et des lumières alors qu’ils croyaient leur fin venue) donne une dimension plausible au récit.
On relèvera la prouesse des auteurs d’avoir illustré ces voyages filaires même si j’ai été un peu déçu par des traits parfois un peu trop grossiers des certains personnages lorsqu’ ils évoluaient dans la vie réelle alors que l’ensemble de l’album me donne plutôt un impression de qualité.
Au final, une bande dessinée très plaisante à la lecture et qui vous permettra de faire le malin (ou la maligne) lors de soirées mondaines où vous évoquerez le livre de Bernard Werber sans avoir pris le temps de lire les centaines de pages du roman ! Il ne reste plus qu’à faire une adaptation des fourmis …