Série: Flor de Luna #5
Auteurs: Pierre Boisserie, Eric Lambert, Bruno Pradelle, Remy Langlois
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire
Tandis que Mc Vie manipule Gustavo Portero pour le convaincre de revendre ses titres de propriété, le lieutenant Fleetwood vient rendre visite à Rosalia Portero dans sa fabrique de cigares. C'est le moment choisi par les Espagnols pour venir arrêter Rosalia, soupçonnée de traîtrise. Fleetwood fuit avec elle et son contremaître Ismaël mais dans leur fuite Rosalia est blessée. Ils trouvent refuge dans le claque que tient Christie pour déposer la blessée et Fleetwood et Ismaël fuient quelques temps dans les collines...
Mon avis
« Fumer nuit gravement à la santé » peut-on lire en page de garde de ce 5ème opus de la série, tome 5 qui vient clôturer le second cycle.
Il est vrai que les cigares forment le maillon central de cette série, avec une ouverture planche 1 et une dernière planche toutes deux axées sur les Flor de Luna. Et tout au long du récit flottent les volutes des cigares…
Créée par Boisserie, Stalner et Lambert, Eric Stalner cède la main complète à Eric Lambert après le premier cycle.
Boisserie mêle la grande Histoire avec la petite, agrémentant des faits historiques comme la déclaration de guerre lancée par les Etats-Unis à l'Espagne pour la défense des droits cubains, la bataille de San Juan à Santiago, Theodore Roosevelt, avec ses personnages (le lieutenant Fleetwood, le journaliste Shorty Buckingham...) pour ancrer son récit. En voix off, Christie nous dépeint régulièrement les situation et psychologie des divers intervenants.
Sur fond de guerre d'indépendance cubaine, le récit tourne autour de la guerre que se font les Castellano et les Portero, ces derniers ayant 60 ans plus tôt spolié les Castellano de leur domaine de tabac. C'est une véritable cabale menée sur la vengeance que mènent Christie et son frère contre Gustavo et Rosalia
Au dessin, Eric Lambert tient bien la barre seul sans Eric Stalner qui l’a bien formé. L'ensemble forme une belle histoire plaisante à lire et bien illustrée.
Maroulf