Série: Lady Elza #2
Auteurs: Wurm, Jean Dufaux
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Lady Elza est à la recherche d'un nouvelle appartement mais ses exigences sont telles qu'il est difficile de trouver son bonheur. Pensez donc: il faut qu'il soit situé près de Buckingham Palace au dernier étage avec ascenceur, terrasse, parc privatif, trois chambres et un dressing room pouvant accueillir 400 paires de chaussures!, ...
C'est alors que l'agent immobilier lui propose l'appartement de Coco Brown, un journaliste people qui a été retrouvé mort dans son appartement. De plus depuis sa mort, son domicile a été mis à sac trois fois déjà...
Cette mort brutale et les événements inquiétants qui ont suivis font fuir les éventuels acheteurs mais pas Lady Elza bien au contraire...
Mon avis:
Voici déjà la deuxième enquête de Lady Elza concoctée par Jean Dufaux au scénario et mis en scène par Philippe Wurm.
Lady Elza est une femme moderne avec un sacré tempérament.
Célibataire (et oui Lady Elza est divorcée), aimant sa liberté, elle n'en est pas moins une femme aimant les hommes, jouant avec eux de façon espiègle, un brin provocatrice mais sans se départir de son élégance et de son raffinement...
Femme du monde avec des amis de la haute, elle aime son indépendance et ne recule pas devant la difficulté. Si elle ne cherche pas les ennuis, rien ne la tente plus que de résoudre un mystère lorsqu'il se présente à elle et ce même si le danger rôde...
Philippe Wurm nous enchante une fois de plus grâce à son élégant dessin très ligne claire et nous offre de belles case très détaillées avec une Lady Elza pétillante, une Lady Elza inspirée par Audrey Hepburn...
Il réussit à faire transpercer les émotions que les différents personnages ressentent de par son trait fin et élégant et à nous présent un Londre digne des meilleurs Blacke et Mortimer en y ajoutant une pointe de modernité...
Bref si l'intrigue en elle-même n'est pas des plus originales, la manière "old fashion " anglaise avec laquelle Lady Elza mène son enquête rend le récit plaisant, le tout sans temps mort.
Bref un album agréable à déguster avec un tasse de thé (ou un bourbon), le soir au coin du feu...