Série: Sherlock Holmes et les voyageurs du temps #1
Auteurs: Sylvain Cordurié, Laci, Axel Gonzalbo
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
Juin 1894, Sherlock Holmes profite d’une "retraite" paisible bien méritée depuis qu’il a défait James Moriarty et Taher Emara il y a un an et demi. Désormais installé au centre de Londres, il tient une librairie qui lui donne beaucoup de plaisir. Au château de Windsor, la Reine Victoria s’apprête à interrompre cette retraite car voici qu’Aaron McBride, disparu depuis une vingtaine d'années dans d'étranges circonstances, vient de réapparaître. La reine est bien décidée à solliciter les services de Sherlock Holmes et lui donnera accès au lieu le mieux gardé de Londres: le War Office. Aujourd'hui, Aaron McBride s’est rapproché de son ami et collègue, Marcellus Gunderson, un mage qui utilise ses peintures pour se déplacer d'un lieu à un autre. Il vient lui expliquer qu'il a réussi ce fameux voyage dans le temps sur lequel ils avaient travaillé ensemble il y a 20 ans. En réalité, Aaron a été devancé par des êtres venus tout droit du futur qui l'ont capturé puis torturé afin qu’il leur révèle les secrets de la minuscule machine à voyager dans le temps qu’il porte à son bras. D’autres personnages vont jalonner cette aventure périlleuse comme Lynn Redstone, une alliée de Marcellus douée de pouvoirs particuliers ou la télépathe Miss Connelly, qui sera réveillée par un inconnu. Sherlock Holmes va devoir élucider ce mystère dont tous les protagonistes partagent un point commun : Aaron et les voyageurs du futur.
Mon avis:
Voici un duo qui fonctionne à merveille pour notre plus grand plaisir au bénéfice du célèbre détective Sherlock Holmes créé par Sir Arthur Conan Doyle: Laci (Sword, Sherlock Holmes et le Nécronomicon, Sherlock Holmes et les vampires de Londres, etc.) et Sylvain Cordurié (Acriborea, La Mandragore, Salem la noire, Walkyrie, etc.). Le scénario, bien étoffé et bien construit, donne pas mal d'ouvertures pour le second tome, mêlant habilement voyages dans le temps, téléportation, télépathie et quelques créatures angoissantes tout droit venues du futur. Ce cross-over entre les personnages de Sherlock Holmes ( cette fois sans son ami et collègue, le docteur Watson) et de la Mandragore réunit magie, science fiction et action, le tout agrémenté par le dessin riche, détaillé et dynamique de Laci, qui nous avait déjà fait frémir lors de ses précédentes collaborations avec Sylvain Cordurié. Un mélange subtil d'ombres et de lumières qui convient parfaitement à ce récit poignant et angoissant se situant à Londres fin du 19è siècle.
Voici un nouveau dyptique qui, je l'espère, en fera naître d’autres.
A lire !
Blackbolt