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Chronique BD : Golden Dogs # 1

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Fanny


Série: Golden Dogs #1
Auteurs: Stephen Desberg, Griffo
Editeur BD: Le Lombard

Une chronique BD: Génération BD

Histoire:

 
1820, la vie est dure et ne pouvait laisser présager ce qui allait arriver à nos quatre Golden Dogs. Tout semblait à la portée d’Orwald, de Fanny, Lario et Lucrèce s'il n'y avait eu ce traître parmi eux. C'est Orwald qui a formé le groupe, en quelque sorte concurrent des Black Birds, une troupe de bandits bien plus sanguinaires et violents s'attaquant surtout aux aristocrates. Leur gros point faible est qu’ils agissent toujours selon le même schéma alors que les Golden Dogs sont plus raffinés et plus réfléchis. Orwald est le maître de musique et ses acolytes sont ses instruments, chacun ayant un rôle prédéfini. Londres n'a plus qu'à bien se tenir car les Golden Dogs vont battre les records de la cambriole.



Mon avis:


 Autant le dire tout de suite, je suis un peu resté sur ma faim. La sauce ne prend pas vraiment. On a l'impression que les Golden Dogs vont faire un gros coup spectaculaire mais en réalité chacun garde un rôle somme toute "ordinaire", sans vraiment donner la possibilité au groupe de faire mieux collectivement. Desberg va-t-il faire monter la moutarde dans les trois albums suivants? La confrontation entre les Golden Dogs et les Black Birds va-t-elle faire monter les paris? Des révélations sur le traître et ses complices vont-elles permettre à l’histoire d’aller crescendo? Stephen Desberg nous a déjà prouvé à maintes reprises qu'il ne faut pas se fier aux apparences car il a l’habileté de maintenir et relancer l’intérêt du lecteur. Les dessins de Griffo sont bons sans toutefois être exceptionnels. Travaillant sur quatre albums par an, son travail n’est pas aussi finement léché que pour un seul album et ceci explique sans doute cela. Mais globalement, la qualité reste au rendez-vous et l’histoire se révèle entraînante et distrayante. N’'est-ce pas le but premier d'une BD?

Blackbolt

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