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Chronique BD : Section infini # 1

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Perdu dans le temps


Série: Section infini #1
Auteurs: Queyssi, Laurent., Tocchini, Greg
Editeur BD: Le Lombard
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Une chronique BD: Génération BD
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1908. Pierre Charlet invite un journaliste ami de la famille, Samuel Johnson, venir se rendre compte de visu d’un très étrange phénomène survenu sur ses terres: une petite parcelle boisée est entièrement gelée de façon inexplicable, voire surnaturelle. De retour vers la maison, ils assistent impuissants à la défenestration de Jeanne, la femme de Pierre Charlet, et se jettent en vain à la poursuite des assassins. En 2014, le même phénomène se reproduit en plein cœur du printemps alors que la température n'est jamais descendue en dessous de 0°. Mais cette fois, des hommes nus sont apparus portant sur leur corps ce qui semble être d'étranges tatouages. Titulaire d'un doctorat en physique et mécanique quantiques, Edgar Cadès a été témoin du phénomène avec un ami d’enfance et sans l’intervention d'une femme lourdement armée et d’un homme, qui semble tout faire pour passer inaperçu, ni lui ni son ami n’auraient pu échapper à l’attaque de ces étranges hommes nus. Cadès est bien décidé à en avoir le coeur net. Grâce à un programme de reconnaissance faciale, il retrouve le visage de la femme et découvre ses liens avec une organisation obsolète dénommée "Section infini" qui s'occupe de phénomènes paranormaux. Très vite, il va se retrouver embarqué dans une chasse à l'homme venu "d'ailleurs".

 


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Mon avis: 

La première approche n’est pas tentante, une couverture aux couleurs légèrement floues et un dessin imprécis. Mais une fois embarqué dans la lecture, l’impression diffère et il n’y a plus moyen de décrocher. Tant le scénario de Laurent Queyssi (Les carnets secrets du Vatican, Blackline) que le dessin de Tocchini sont très fluides. On est rapidement captivé et tout est bien ficelé pour nous tenir en haleine. Cette mini-série en 4 tomes part sur les chapeaux de roue dès le premier tome déjà bien fourni. Greg Tocchini (Batman, Green Lantern, Last days of American Crime, Uncanny X-Force, etc.), qui nous vient tout droit du comics américain, nous offre un dessin dynamique, au découpage cinématographique qui donne encore plus de tonus au récit. Une belle surprise finalement qui confirme bien qu'il ne faut pas se fier qu’aux apparences.
 
Blackbolt

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