Série: IRS Team #1
Auteurs: Stéphane Desberg, Marc Bourgne , Bruno Pradelle
Editeur BD: Le Lombard
Une chronique BD: Génération BD
Larry B. Max va recevoir des informations d’une personne qui tient grandement à garder son anonymat. Celui-ci va l’informer de la corruption très conséquente dans le milieu du football mais aussi de l’arrivée d’un tueur bosniaque nommé Aldin à Los Angeles qui doit éliminer un garçon très jeune.
Larry va tomber sur la piste d’Aldin et de sa compagne, ceux-ci réussiront à s’enfuir après une fusillade.
En parallèle à cette histoire, un joueur rate un penalty alors que cela ne lui est jamais arrive et se fait ensuite sauvagement tacler lors d’un match suivant sans que le fautif ne soit sanctionné. Il est ensuite abordé par un agent véreux qui veut le mettre à sa botte.
Autre lieu, autre contexte. Une jeune femme propose ses services sexuels à un joueur fraîchement débarqué d’Afrique, sa mission est de donner son avis sur les capacités de ce nouveau à ses agents…
Mais Larry ne reste pas inactif et met en place une équipe qui va attaquer le système.
La fin de ce premier tome se termine par le vote faussé de différents pays pour organiser le prochain Mondial en Inde. Lors de ce vote, IRS parvient à intercepter Aldin et découvrir qu’il travaille pour un certain Seymour, membre du comité organisateur du prochain mondial.
Après IRS et et IRS All watcher, voici IRS team! Il est difficile d’être dupe du caractère commercial de cette nouvelle série qui devrait comporter quatre tomes dont le dernier paraîtra juste avant le prochain mondial. En Belgique, il pourra surfer sur l’engouement des diables rouges.
Néanmoins si la recette a pris pour les tomes précédents, il n’y a pas de raison pour qu’elle ne prenne pas pour cette nouvelle série. Les ingrédients restent les même: un contexte très réaliste, un milieu véreux où l’argent justifie les moyens et une intrigue très correcte avec des bons et des méchants voire même des méchants qui se révèlent être du côté des bons.
Larry met en place un véritable équipe (d’où le nom de team) pour contrer cette criminalité du foot qui semble particulièrement bien organisée.
Les fans de la série et du ballon rond en redemanderont probablement tandis que ceux qui regardent cette série avec une certaine distance ne devraient pas s’en rapprocher davantage.
Un pour tous, tous pourris comme disait l’autre… Et allez les diables!