Série: Le port de la lune #2
Auteurs: Eric Corbeyran, Bénédicte Gourdon, Horne Perreard, Catherine Moreau
Editeur BD: Vents d'Ouest
Une chronique BD: Génération BD
Les événements continuent à s’enchaîner pour l’inspecteur Maya (l’une des rares inspecteurs atteints de surdité).
En apprenant la mort d’un vieil sdf qu’elle avait pris en affection, Maya va tomber sur le corps d’une jeune femme encore vivante, enfouie sous une plaque de travaux.
La visite de l’immeuble qui semble au centre des diverses enquêtes va mener les policiers à un atelier parsemé de dessins maculés de couleur « rouge sang ».
L’écheveau va se démêler grâce à une vieille locataire de l’immeuble qui permettra de comprendre qui est vraiment la jeune femme nommé Ana Spitz trouvée sous les travaux et qui est cet enfant qui se cachait dans l’armoire d’un appartement. La personnalité trouble d’Ana Spitz va se révéler multiple…
Suite et fin d’une histoire finalement plus complexe que le début ne le laissait l’imaginer. C’est probablement l’une des forces de ce récit : promener le lecteur dans un dédale d’hypothèses pour finalement amener tous les éléments à s’imbriquer ensembles tel un bon polar.
Néanmoins, cette histoire va plus loin qu’un simple polar dans le sens où elle met en scène des personnages qui ont chacun leur personnalité et l’idée du flic sourd est particulièrement originale. Un scénario efficace de Corbeyran et Gourdon, bien servi par le dessin précis et réaliste de Horne, conjugué aux couleurs lumineuses de Catherine Moreau.
L’idée de la femme vivante sous une dalle de travaux était peut-être un peu exagérée mais c’est finalement le seul petit reproche que l’on pourrait faire à cette bande dessinée de grande qualité.
A conseiller assurément...